Comment bien choisir un road blocker ?

Les road blockers jouent un rôle important dans les solutions de sécurité périmétrique. Choisir le bon road blocker consiste à choisir l’obstacle adapté au besoin spécifique de l’endroit de son implantation. Le bon choix repose sur plusieurs critères.

Les critères de choix d’un road blocker

Un road blocker (également orthographié “road blocker” ou encore “road-blocker”) est un obstacle routier qui sert à contrôler l’accès d’une entrée, d’une rue ou d’une route, ou encore à protéger une zone.

Un road blocker se définit par  :

• sa résistance aux impacts de véhicules;
• sa rapidité de manœuvre;
• sa capacité à entrer dans un système de contrôle d’accès et de sécurité;
• ses implications d’installations.

Les différents cas d’implantation d’un road blocker

Un road blocker peut être temporaire ou permanent.

Un road blocker peut être installé seul ou en complément d’un autre équipement de sécurité pour le contrôle d’accès comme une barrière levante automatique ou des bornes automatiques rétractables.

Il peut servir à contrôler un accès quotidien comme une entrée de site sensible ou à bloquer un segment de voirie temporairement; par exemple pour protéger une avenue ou une esplanade lors d’évènements ponctuels (un marché hebdomadaire ou une fête annuelle par exemple).

À quel niveau de sécurité doit répondre votre road blocker?

La première considération lors du choix d'un road blocker est le niveau de sécurité voulu. Évaluez les menaces et les risques potentiels propres à votre établissement ou à l’espace de voirie pour déterminer le degré de protection dont vous avez besoin.

Les road blockers sont classés par catégories qui répondent à des normes (K4, K8, K12, K30, et PAS 68 au Royaume Uni). Ces normes sont définies à partir de crash tests qui garantissent la résistance aux impacts d’un véhicule bélier.

La norme choisie devra correspondre aux possibilités d’un assaut et donc prendre en compte la course d’accélération d’un véhicule sur l’espace qui lui est offert en amont de l’obstacle.

Vitesse et cadence de manœuvre

La rapidité de manœuvre est un facteur primordial à prendre en compte pour le contrôle d’accès. Si le road blocker est le principal équipement de contrôle d’accès, il faut impérativement que sa manœuvre soit rapide. Le poids de l’équipement influe sur sa vitesse. Plus un road blocker est lourd, plus son élévation est lente. Les plus rapides sont donnés pour être actionnables en 1,5 secondes, les plus lents dépassent les 10 secondes.

Le nombre de passages quotidiens induit la cadence. Attention aux trop fortes demandes. Un road blocker est généralement donné pour un maximum de 2500 manœuvres par jour, alors que par exemple, une borne anti-bélier Citinnov accepte plus de 5000 actions quotidiennes.

Intégration avec les systèmes de contrôle d'accès

La capacité du road blocker à s'intégrer avec vos systèmes de contrôle d'accès est à prendre en compte lors du choix pour une gestion centralisée et fluide à partir du PC sécurité ou du centre de supervision urbaine (CSU). Il faut donc veiller à ce que le road blocker soit opérable par les applications déjà utilisées, mais aussi par les dispositifs de contrôle d'accès distribués aux usagers, badges, clés magnétiques, etc. dans le cas d’un équipement servant aux entrées et sorties.

L’installation d’un road blocker

Les road blocker permanents sont implantés dans la chaussée ce qui exige un enfouissement. Suivant leur taille et le mécanisme de levage, leur installation demande des travaux plus ou moins importants. Les profondeurs de scellement du road blocker Citinnov vont de 80 cm (K 4) à 120 cm (K12).

Tableau comparatif des différents road blockers

Ce tableau classe les road blockers par type de 1 à 5 à partir de moyennes communément admises.

Détails des catégories :

Road blocker de type 1 :

• Utilisation spécifique : utilisé pour empêcher l'accès non autorisé à des zones à faible risque. Idéal pour les parkings privés ou les petites entreprises.
• Exemple d'implantation : parking privé d'entreprise avec un faible besoin de sécurité, où le contrôle d'accès est prioritaire mais le risque d'attaque est faible.

Road blocker de type 2 :

• Utilisation spécifique : pour des environnements où un contrôle d'accès plus rigoureux est nécessaire, mais où la menace est modérée.
• Exemple d'implantation : centre commercial ou bâtiment administratif, endroits où il est important de dissuader l'accès non autorisé sans nécessité d'une protection de haut niveau.

Road blocker de type 3 :

• Utilisation spécifique : protection contre les menaces modérées à élevées. Convient pour les sites qui nécessitent une sécurité renforcée.
• Exemple d'implantation : ambassades, banques, là où une protection contre les véhicules béliers est essentielle.

Road blocker de type 4 :

• Utilisation spécifique : zones de haute sécurité où le risque d'attaque est élevé.
• Exemple d'implantation : base militaire ou aéroport, pour une protection contre des attaques de véhicules lourds.

Road blocker type 5 :

• Utilisation spécifique : offre la plus haute résistance pour les environnements à risque extrême.
• Exemple d'implantation : Sites nucléaires ou zones à risques élevés de terrorisme où la sécurité maximale est une priorité absolue.

Faire le bon choix 

Le bon choix d’un road blocker impacte la sécurité et l'efficacité de votre voirie ou de votre établissement. En prenant en compte le niveau de sécurité voulu certifié par un test, les possibilités d'intégration avec vos systèmes de contrôle d'accès, la durabilité du produit et son entretien, vous pourrez déterminer le produit qui répond à vos besoins spécifiques en matière de sécurité.

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Image à la UNE : Road blocker antiterroriste temporaire - Wikimedia