Un marché est un espace public utile et convivial qui a besoin d’être sécurisé pour garder son état d’esprit et son ambiance. Les accès, les abords et les chemins que les piétons prennent pour s’y rendre depuis leurs voitures doivent être protégés. Qu’il soit hebdomadaire ou annuel comme les marchés de Noël, l’espace où il se trouve doit être entouré d’une attention sécuritaire particulière.
La place du marché est souvent ouverte à la circulation lorsque les étals n’y sont pas. Elle sert d’aire de jeu pour les enfants, d’espace piéton ou de parking. C’est donc ce lieu de vie ouvert qu’il faut sécuriser les jours de marchés qui connaissent une forte affluence.
L’espace intérieur des marchés couverts est généralement protégé, qu’il s’agisse d’une halle ouverte et soutenue par des piliers ou d’un hall entièrement fermé. Le nombre d’entrées peut en principe être facilement réduit.
Dans le cas d’une place de marché ouverte en plein air, on implante des bornes de sécurité périmétriques fixes sur le pourtour de l’espace à protéger. Des bornes de résistance importantes sont placées aux points névralgiques et des bornes de résistance moindre sur les espaces potentiellement peu soumis aux agressions de véhicules ou bien là où il n’y a pas moyen de prendre de la vitesse.
Le premier périmètre de sécurité est donc protégé par des bornes de sécurité. Des potelets ou barrières de villes sont souvent utilisés pour certains abords proches servant de parking aux marchands forains.
Le contrôle d’accès de la place du marché concerne plusieurs catégories d’usager qui comprend :
On peut ajouter dans certains cas d’espace étendu des autorisations spéciales pour les véhicules de personnes à mobilité réduite.
Lorsque la place du marché est incluse dans une zone piétonne, le trafic des véhicules autorisés est régulé par des bornes rétractables automatiques commandées par des totems de contrôle d’accès d’un espace plus large. La solution d’accès réside donc dans l'octroi d’autorisations ponctuelles. Les forains reçoivent un droit d’accès suivant les heures et jours de marché avec les paiements de leur place.
Lorsque la place du village devient l’espace forain, des bornes semi-automatiques ou même manuelles peuvent suffire à l’accès des marchands et des services concernés. Un agent municipal est alors chargé de les abaisser pour l’installation, l’entrée et la sortie des intervenants.
On notera toutefois que la capacité de résistance des bornes est choisie en fonction de leur exposition. Les bornes directement en contact avec une voie de circulation rapide seront de la gamme des bornes de défense, celles contrôlant une ruelle pourront être d’une capacité moindre et rester dans la gamme des bornes de contrôle de trafic. Ceci, où que ce soit, y compris à l’entrée d’une halle donnant sur une avenue.
Rues, boulevards, mails sont souvent utilisés pour les marchés en totalité ou en partie, laissant de larges espaces piétons qu’il faut également contrôler. On applique généralement les mêmes règles pour ces extensions.
La sécurisation des terrasses souvent étendues pour recevoir le surplus de client doit être prise en considération. Des barrières de ville amovibles sont généralement implantées lorsque les terrasses se situent aux abords des périmètres sécurisés.
La vidéoprotection et les agents de sécurité apportent la sécurité active à l’intérieur du marché comme aux abords pour prévenir tout risque, y compris accidentel.
Les parkings sont mis à contribution les jours de marché pour absorber l’affluence des véhicules. Suivant leur localisation, la municipalité doit renforcer l’ensemble des parcours piétons entre les stationnements et le marché.
La sécurité passive de ces axes piétons passe par des potelets ou bornes antistationnement qui protègent les espaces réservés à la marche, des passages piétons surélevés, incitant au ralentissement. Des zones 30 et zones de rencontre sont souvent associées aux centres-ville, ce qui engendre une prudence des automobilistes.
La fluidité du trafic automobile passe aussi par une offre de stationnement complète : un nombre de places de parking suffisant. Un tarif incitatif pour les jours de marché peut permettre une plus large utilisation des parkings et réduire ainsi les maraudes qui impactent la circulation.
Les bornes de stationnement minute garantissant une durée gratuite courte aux usagers sont un plus les jours d’affluence puisqu’elles favorisent une rotation importante du stationnement.
Eh oui ! Les parkings à vélos sont un plus pour inciter à la mobilité douce de ces jours spéciaux. Nombre de citadins et de villageois sont prêts à utiliser leur vélo pour se rendre au marché qui est fréquemment un point de passage des pistes et bandes cyclables. Mais la peur du vol ou le manque de possibilité de parking les en dissuade. Un parking gardé pour les vélos ces jours-là est un plus indéniable. Il permet également aux agents de sécurité de diriger les cyclistes vers le parking et d'éviter ainsi qu’ils encombrent les allées du marché.
Certains événements dépassent le cadre de la place du marché. Les foires, vide-greniers et brocantes attirent les foules. La sécurité de la ville est mise à l’épreuve dans ces journées festives. Pour garantir la protection d’un secteur plus large, des road blockers sont une solution efficace. Encastrée dans la chaussée, de manœuvre rapide, cette protection supplémentaire permet de contrôler de larges avenues très passantes.
La sécurisation de la place du marché est une démarche de longue haleine qui nécessite des ajustements suivant la taille des marchés et les afflux saisonniers pour les villes touristiques. Les municipalités prennent toujours ce problème très au sérieux pour préserver l’esprit convivial et la culture locale liée à ce rendez-vous hebdomadaire.
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Image à la UNE : Place du marché - Wikimedia
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