Les collectivités françaises restent aujourd’hui encore le maillon délaissé de l’évolution numérique, le plus souvent par manque de moyens. Si l'État et les régions ont fait le chemin nécessaire, seules les métropoles les plus riches se hissent au niveau actualisé de la transformation numérique.
Les administrations publiques fonctionnent en « silos ». Ce qui veut dire que chaque service travaille en milieu fermé avec ses propres équipes sans nécessairement en référer aux bureaux voisins. Deux équipes peuvent donc œuvrer sur la même partie du territoire au même moment ou réaliser une tâche qui va venir contrecarrer celle du service voisin. Les services de la ville fonctionnent de cette façon, les informations de chaque « silo/service » remontent à l’administration des services qui tente de les coordonner lorsque le nombre d’actions reste humainement gérable.
Les logiciels de supervision et d'hypervision favorisent ce « désilotage » en organisant la mise en commun des données et en ouvrant à la transversalité, ce qui facilite la coordination et réduit les coûts d’entretien par une meilleure efficacité du travail. Dans le même temps, la vie au travail de chacun s’en trouve valorisée, il n’y a rien de plus frustrant que de voir son travail anéanti par une équipe voisine.
Les secteurs de l’énergie (production et transport) des travaux publics, de la maintenance et de la circulation routière sont les premiers bénéficiaires de l’utilisation d’un tel outil. Dans le ramassage des déchets, les camions équipés de capteurs indiquent le taux de remplissage et à l’aide d’un GPS, le superviseur calcule le temps de route jusqu’au point de décharge, ce qui permet d’optimiser l’ensemble du parc pendant les tournées en évitant les bouchons.
La sociotechnique (la relation des systèmes de travail et de leur organisation dans un but d’efficacité et de confort) est fortement améliorée par la mutualisation qu’offre une plateforme d’hypervision. La réduction des coûts est également un facteur prépondérant dans cette entreprise, a fortiori dans un contexte de réduction des dépenses publiques.
Si la mutualisation apparaît comme une solution de bon sens évidente, elle a de par sa complexité besoin d’un outil pour la mettre en œuvre. Pour une municipalité qui doit la transparence à ses citoyens soucieux du gaspillage, cette plateforme apparaît comme un atout dans la politique économique de la ville. Comme le numérique remplace l’humain dans l’automatisation des tâches, le contingent du personnel administratif se verra réduit, il faudra donc l'assigner à d’autres postes.
On peut lister les principaux avantages de l’hyperviseur pour les collectivités locales :
Découle de ces points, une logique d’efficience et une aide à la décision pour les représentants élus et administratifs des pouvoirs publics.
La plateforme d’hypervision rend la ville intelligente.
L’aménagement urbain tend depuis quelques décennies à mettre la sécurité et le confort du citoyen au premier plan, reléguant du même coup le commerce et la commercialisation de la ville au second plan. La ville se veut un lieu convivial avant d’être le lieu d’échange mercantile qui prévalut pendant des siècles. Dans ce contexte fleurissent des espaces piétons, des zones d’accès limités, redonnant aux cœurs des villes un souffle de vie pour ses habitants. Cet élan se conjugue avec deux facteurs : un développement durable global qui passe par une ville plus durable et la technologisation numérique du tissu urbain.
La conjugaison de ces deux facteurs potentiellement antagonistes crée l’image actuelle de la smart city. La ville intelligente serait donc aussi le résultat de la façon dont le citoyen-usager l’appréhende.
Le citoyen de la ville veut utiliser :
Pour :
La ville doit donc fournir une réponse à ses usagers pour la bonne marche de l’Internet des Objets (IdO ou IoT pour Internet of Things). Ce qui demande le déploiement de capteurs reliés à un réseau fiable utilisant des protocoles mis à jour.
Le citoyen usager veut que la ville réponde à ses attentes et à ses aspirations. Au premier rang desquels sa sécurité de déplacement. Piétons, cyclistes et automobilistes veulent se déplacer sereinement, profiter d’une qualité de l’air optimale, d’une végétalisation reposante, mais sans que cela entrave l’efficacité de leurs déplacements.
La ville apaisée résulte aussi de la connexion de la ville intelligente.
Smart City et Ville apaisée s’assemblent à la fois dans l’imaginaire collectif et les obligations de développement.
Les collectivités locales sont donc confrontées à de multiples enjeux : satisfaire leurs citoyens, réaliser la ville apaisée tout en accélérant leur mutation numérique et énergétique. Tout ceci dans des contextes budgétaires compliqués et une sobriété numérique qui pointe son nez. Leur évolution s’annonce enthousiasmante mais délicate. CITINNOV a développé des outils informatiques adaptés à ces évolutions en termes de stationnement et de gestion des flux de véhicules et de leurs accès.
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