L’optimisation du trafic routier au sein des villes tend vers les principes de mobilité intelligente (smart mobility). La ville connectée (smart city ou ville intelligente) assure une surveillance et une gestion des flux de tous véhicules présents sur son territoire. Pour cela, la ville intelligente utilise les nouvelles technologies mises à son service (capteurs, internet des objets, plateformes de supervision et d’hypervision).
La régulation d’accès à une partie de la voirie se décide à travers le plan local d’urbanisme (PLU) dans le cadre d’une politique globale de la ville. Cette décision sanctuarise une rue ou un quartier en zone piétonne, zone semi-piétonne, zone à faible émission, etc.
La matérialisation de cette régulation se fait généralement par des bornes automatiques rétractables commandées à distance depuis une borne totem enregistrant les demandes des usagers. Cette régulation peut également être opérée par une barrière automatique.
Ces aires réservées sont généralement habitées et doivent donc continuer à être circulables suivant un protocole dont les règles sont admises par l’ensemble des usagers.
Il convient donc de déterminer qui aura accès au passage.
Sans oublier, dans le cas où la voie est traversée par une ligne
Comme on peut le constater, chaque statut d’accès est différent. Certains véhicules demandent un accès régulier, d’autres nécessitent un accès ponctuel, certains ne peuvent être acceptés qu’à certaines heures (livraisons), d’autres doivent pouvoir garder leur liberté de mouvement.
Il faut donc gérer des calendriers, des horaires, des horloges pour les passages à durée déterminée et des sollicitations uniques qui peuvent s’avérer plus ou moins longues. La prise en charge d’un malade par une ambulance ou un déménagement n’auront pas la même durée. L’administrateur doit donc déterminer des catégories d’ayant droit et de les équiper de l’outil le plus pratique pour opérer bornes et barrières d’accès.
Depuis le véhicule :
Les badges se déclinent en version sans contact (comme ceux des télépéages qui apposés sur le pare-brise du véhicule sont détectés par une antenne) ou avec contact sur une borne de commande. Les télécommandes fonctionnent comme pour l’ouverture d’un garage ou d’un portail.
Un moyen qui évite d’acheter et de gérer télécommandes et badges. De plus, tout est chargeable et contrôlable en ligne.
C’est un moyen rapide, mais qui concerne uniquement les véhicules enregistrés par le système.
Ce dernier procédé double généralement les précédents afin de permettre la possibilité d’accès exceptionnels.
Le superviseur du système d’accès va garder un historique de la totalité des allées et venues, des véhicules, des résidents référencés avec leur véhicule. De ce fait, il est apte à détecter des anomalies comme des fraudes ou encore de déceler des périodes de trop forte affluence pouvant détériorer la piétonnisation de l’espace réservé.
À un niveau supérieur, l’hyperviseur qui rassemble les données de plusieurs superviseurs pourra améliorer la sécurité de la zone par le couplage avec le circuit de vidéoprotection ; améliorer également la fluidité des services par la programmation des actions de maintenance qui demandent la présence de plusieurs véhicules.
L’enregistrement, le stockage et l’analyse des données des bornes d’accès optimisent la mobilité des usagers d’une zone réservée et réduisent les nuisances.
CITINNOV a développé ViaSyst’m, une suite logicielle dédiée à la supervision des zones piétonnes et des aires de stationnement gratuites à durée limitée, les Bornes d’Arrêt Minute (BAM). Les ingénieurs de CITINNOV ont conçu cette solution multiposte (architecture Clients/Serveur) autour de deux principaux logiciels : VIASOFT GDA et VIASOFT GTC.
CITINNOV met son expertise au service des collectivités qui évoluent vers la Smart City à travers la mise en place de Superviseurs et d’Hyperviseur urbain.
Pour continuer :