Fluidifier le trafic routier au sein de la ville n’est réalisable que par la gestion de deux systèmes indissociables ; mais dont les gestions étaient jusqu’à récemment séparées : le système d’accès (aux différents segments de la voirie) et celui du stationnement (places de stationnement, parcs de stationnement, parkings souterrains).
Lorsque le stationnement est saturé, les automobilistes cherchant à se garer engorgent à leur tour le réseau routier. L’amélioration des performances de la ville et donc de la qualité de vie des citoyens-usagers passe par les solutions proposées par ces systèmes.
Peu de centres-villes peuvent s’enorgueillir d’offrir aux usagers le nombre de places de parking suffisant à tout moment. Victime de leur attractivité lors notamment de fêtes, les stationnements des centres-villes se voient saturés. Hors de ces cas extraordinaires, certaines plages horaires restent hebdomadairement difficiles ce qui entrave la mobilité et engendre les nuisances et pollutions que nous connaissons tous. La gestion du stationnement est un casse-tête pour les municipalités qui souhaitent satisfaire à la fois les résidents du centre, donner accès aux commerces et garder un espace public convivial et apaisé.
Les solutions envisageables hors solutions de stationnement portent toutes sur la réduction du nombre de véhicules. Il s’agit des solutions de transports en commun, covoiturage, parc de voitures partagées, vélos et autres deux roues électriques ou non.
En dehors de ces solutions, la ville doit offrir des solutions de stationnement.
Le stationnement autorisé sur la voie publique se décline par sa réglementation :
Ces possibilités peuvent toutes être modulables suivant le statut du véhicule stationné. En effet, un médecin, un véhicule de maintenance, une personne à mobilité réduite [PMR] peut se voir octroyer un droit de stationnement plus long. Mais pour cela, il faut que le parking soit géré par un système capable de reconnaître les véhicules de ces ayants droit spécifiques.
Les bornes d’arrêt minute sont des outils innovants dans les possibilités de stationnement de la ville intelligente. Elles sont attractives puisqu’elles autorisent une durée limitée de stationnement gratuit. Le plus souvent à proximité des commerces. De ce fait, elles accélèrent la rotation des véhicules immobilisés. Lorsque le temps est dépassé, le contrevenant est prévenu par un signal sonore et visuel qui montre son irrespect des règles. Puis, il est verbalisé comme pour une interdiction de stationner.
La supervision de ces bornes permet donc en premier lieu d’alerter les agents en charge de verbaliser. Mais dans ses développements, ces bornes équipées de capteurs qui signalent la présence du véhicule peuvent relayer via des applications mobiles les places disponibles aux automobilistes en recherche de stationnement.
Des ayants droit spéciaux peuvent s’enregistrer et bénéficier d’un temps de stationnement supérieur auprès de ces bornes intelligentes.
CITINNOV s'inscrit dans cette démarche avec le développement par ses ingénieurs d’une suite logicielle dédiée à la gestion des aires de stationnements et des accès réservés.
Le premier degré de supervision des parkings équipés de vidéosurveillance ou de capteurs capables de différencier les places occupées des places vacantes offre aux usagers des panneaux les guidant vers leur stationnement.
Avec un couplage des systèmes de supervision des parkings, les indications du nombre de places vacantes par parking sont affichées en ville pour guider les usagers. L’efficacité de cette supervision réside avant tout dans la mise à jour en temps réel des informations, car en cas de retard, la saturation d’un parking se verra augmenter d’un bouchon à son entrée.
La mise en réseau de la totalité des places de parking d’une ville relève du travail de l’hyperviseur. Il permet d’accéder à la smart Mobility en faisant communiquer l’internet des objets individuels des usagers avec les outils de la ville intelligente.
La solution est simple, mais demande certes des aménagements. Lorsque la totalité des places de parking d’une ville est référencée en temps réel par des capteurs reliés à un hyperviseur, ce dernier peut offrir au conducteur [via l’enregistrement de sa demande] un guidage vers les places les plus proches de sa destination.
Les bénéfices sont multiples et partagés par tous. La demande de l’usager est satisfaite. De plus, en réduisant son temps de transport, l’hyperviseur urbain a permis de réduire les nuisances sonores, les pollutions et le stress général.
Ces deux exemples de développement technologique mis au service des collectivités montrent comment des solutions innovantes peuvent tout à la fois dégager les services municipaux de tâches ingrates tout en favorisant la tranquillité du trafic routier en ville.
La smart city se dessine entre ville apaisée et développement durable.
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