Le contrôle d’accès à la circulation dans une zone soumise à autorisation se fait d’une part par l’usager qui envoie une demande et d’autre part par un contrôleur qui lui en donne l’autorisation.
L’échange d’informations se fait à l’aide de moyens numériques commandés et supervisés à distance. Voilà comment :
Superviseur et Internet des objets échangent leurs données
Le système complet qui régit l’accès à une zone de voirie est toujours constitué des éléments suivants :
Par ces moyens la borne de contrôle d’accès reçoit la demande de l’usager.
Une fois la réception de la demande effectuée, le logiciel qui équipe la borne d’accès ou avec lequel elle est connectée (il peut être distant) doit vérifier l’autorisation d’accès du véhicule.
Cette opération est possible grâce à un superviseur comme ceux développés par CITINNOV : ViaSyst’m, ViaSoft GTC et ViaSoft GDA. une suite logicielle qui permet de contrôler de façon centralisée les accès de zones piétonnes, de parkings, de places de stationnement.
Les données des véhicules autorisés ont été enregistrées dans la base de données de ce logiciel d’accès par la police municipale ou par les services de la mairie. C’est donc le logiciel qui déclenche l’ouverture après vérification.
L’utilisation d’un superviseur d’accès offre un large choix de fonctionnalités. Le nombre d’authentifications de véhicules est illimité et leurs possibilités d’accès modulables. Des véhicules peuvent être acceptés à toute heure, d’autres dans des plages horaires restreintes, d’autres peuvent uniquement avoir accès certains jours.
Certains véhicules peuvent devenir prioritaires sur d’autres suivant les contraintes d’accès, etc.
L’historique conservé dans la base de données du superviseur donne l’opportunité de faire apparaître les fraudes et les contrevenants et, bien sûr, de les verbaliser automatiquement.
Il est à noter qu’un ou plusieurs superviseurs peuvent être reliés à un hyperviseur urbain qui gère l’ensemble des superviseurs de la ville. Ce dispositif sert à globaliser le contrôle et à renforcer la sécurité tant matérielle qu’humaine puisqu’une borne de contrôle d’accès donnera des informations qui peuvent être recoupées avec une vidéoprotection par exemple. L’enregistrement, le stockage et l’analyse des données des bornes d’accès optimisent la mobilité des usagers d’une zone réservée et réduisent les nuisances.
Une fois le dialogue effectué entre la demande de l’usager et la base de données, ce qui est instantané, le superviseur via la borne de contrôle d'accès déclenche le mécanisme de la borne. La borne automatique rétractable est le moyen le plus souvent employé puisque l’implantation de ce type de contrôle se fait dans des zones piétonnes ou à leur abord. Une borne présente donc un obstacle filtrant en interdisant uniquement le passage des automobiles et permettant la libre circulation des piétons, cyclistes et des personnes à mobilité réduite.
Cependant, un système de contrôle d’accès peut tout aussi bien gérer une barrière levante automatique ou même un road blocker. Le choix du mobilier urbain est indépendant de la fonction du système de contrôle d’accès.
Le système de contrôle d’accès est donc une supervision informatique qui met en action des équipements de sécurité et de régulation afin de fluidifier et de pacifier une zone urbaine.
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